Le rachat de crédit est une opération qui consiste à regrouper plusieurs crédits en un seul, afin de réduire le montant des mensualités et le taux d’endettement. Il peut être une solution pour alléger son budget, simplifier sa gestion ou financer un nouveau projet. Toutefois, le rachat de crédit n’est pas sans risque, et il faut être vigilant pour éviter certains pièges. Voici quelques conseils pour réussir votre rachat de crédit.
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1. Comparer les offres
En effet, il ne faut pas se précipiter sur la première offre qui vous est proposée. Il est crucial que vous preniez le temps de comparer les conditions de plusieurs établissements. Qu’il s’agisse des banques, des courtiers ou des organismes de crédit. Plus précisément, comparez les éléments suivants :
- Le taux d’intérêt, qui détermine le coût du crédit
- La durée du crédit, qui influe sur le montant des mensualités et le coût total du crédit
- Les frais annexes, comme les frais de dossier, les frais de courtage, les frais de garantie ou les indemnités de remboursement anticipé
- L’assurance emprunteur, qui protège l’emprunteur en cas de décès, d’invalidité ou de perte d’emploi, et qui représente une part importante du coût du crédit
Nous vous conseillons de choisir l’offre qui vous permet de réaliser le plus d’économies, tout en respectant votre capacité de remboursement.
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2. Faire attention au coût total du crédit
Il ne faut pas se focaliser uniquement sur la baisse des mensualités, mais prendre en compte le coût global du crédit. Cela inclut le capital emprunté, les intérêts, les frais et l’assurance.
En effet, le rachat de crédit entraîne souvent un allongement de la durée du crédit, ce qui augmente le coût total du crédit. Il faut donc vérifier que le gain réalisé sur les mensualités compense le surcoût lié à la durée.
3. Vérifier sa situation financière
Vous devez vous assurer que le rachat de crédit est adapté à votre profil et à vos besoins, et qu’il ne va pas aggraver votre endettement. Par conséquent, il est important d’évaluer votre capacité de remboursement, en tenant compte de vos revenus, de vos charges et de votre reste à vivre.
Par ailleurs, tenez également compte de votre taux d’endettement, qui ne doit pas dépasser 33 % à 35% de vos revenus, soit le tiers. Il convient donc d’évaluer votre situation personnelle, professionnelle et familiale, qui peut évoluer et impacter votre capacité de remboursement.
4. Négocier les conditions du contrat
Négocier les conditions du contrat est le quatrième conseil pour éviter les pièges lors d’un rachat de crédit. Il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence et à demander des améliorations sur les éléments suivants :
- Le taux d’intérêt, qui peut être réduit si vous avez un bon dossier ou si vous domiciliez vos revenus chez l’établissement prêteur
- Les frais annexes, qui peuvent être réduits ou supprimés si vous faites appel à un courtier ou si vous bénéficiez d’une offre promotionnelle
- L’assurance emprunteur, qui peut être modulée en fonction de votre niveau de couverture ou de votre état de santé, ou qui peut être déléguée à un autre assureur que celui proposé par l’établissement prêteur
- Les modalités de remboursement, qui peuvent être adaptées à votre situation, comme la possibilité de reporter ou de moduler vos mensualités, ou de rembourser par anticipation sans pénalité
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5. Se méfier des offres trop alléchantes
Enfin, méfiez-vous des offres trop alléchantes pour éviter les pièges lors d’un rachat de crédit. Il faut être très vigilant face aux offres qui vous promettent des taux très bas, des mensualités très faibles ou des délais très courts. La raison en est qu’elles peuvent cacher des frais cachés, des clauses abusives ou même des arnaques.
Il faut donc vérifier la fiabilité et la réputation de l’établissement prêteur, en consultant les avis des clients, les labels de qualité ou les organismes de contrôle. Nous vous conseillons également de lire attentivement le contrat, en vérifiant les mentions obligatoires, comme le taux annuel effectif global (TAEG), le coût total du crédit, le délai de rétractation ou le droit de renonciation.
Voilà, vous connaissez maintenant les pièges à éviter lors d’un rachat de crédit.